« Je viens de récupérer les fonds du Seed pour ma start-up, mais je dois encore attendre le retour du B.A et du V.C pour que l’on soit scalable »
Toi aussi, tu n’as RIEN compris ? Ne t’inquiètes pas Urban Linker est là pour te donner un petit guide sur l’incroyable vocabulaire des startupers !
On compte plus de 10 000 Start-ups en France, dont 1/3 se situent en région parisienne et ce chiffre ne cesse de croître. En effet, la France est un pays très attractif de par son écosystème orienté très Tech et son environnement propice à l’innovation, ce qui place la France en tant que « Start-up Nation ».
Dans les grandes lignes, une start-up est une jeune entreprise innovante que l’on retrouve souvent dans le secteur des nouvelles technologies. Elle possède un fort potentiel de croissance et est financée par des levées de fonds et/ou des Business Angels (BA). Elle a la possibilité d’intégrer un incubateur adapté à son secteur d'activité.
Mais avant de commencer, connais-tu ces expressions : les incubateurs ? Les levées de fonds ? Les Business Angels ? Ou encore la scalabilité ? Non ? Don’t worry !
La principale mission des incubateurs d’entreprises est d’accompagner de jeunes entrepreneurs à la genèse de leur projet en leur proposant un lieu propice à la rencontre entre startupers, créateurs d’entreprise et spécialistes adaptés à leurs secteurs d’activités. Ils mettent à disposition des start-ups des salles de réunion, du matériel informatique et bureautique ainsi qu’un accompagnement personnalisé.
En 2018, la France, “start-up nation”, compte plus de 80 incubateurs, dont la moitié se situe en région parisienne. Parmi les incubateurs les plus connus en France, nous retrouvons :
Un Business Angel, également appelé BA, est souvent un cadre d’entreprise encore en activité ou un ancien entrepreneur qui souhaite investir une partie de son patrimoine financier dans des sociétés innovantes, avec un fort potentiel de croissance. Ils accompagnent les startups dans leurs développements grâce à leurs expériences et leurs carnets d’adresses.
Lorsque plusieurs Business Angels sont intéressés par un même projet (petit veinard) ils se regroupent pour former une Société d’Investissement de Business Angel, abrégé en SIBA. Ils peuvent intervenir aussi bien dans les premières levées de fonds que dans les dernières.
Les levées de fonds ça TE parle ? Mais as-tu bien compris son déroulement ? Si je te parle de Seed, de série A ou de série B cela te semble être du jargon …?
PAS DE PANIQUE ! On t’explique tout !
La levée de fonds est tout simplement un investissement qui ne provient pas d’une banque, mais d’investisseurs extérieurs, qui en contrepartie de leurs apports financiers récupèrent des parts de l’entreprise. Elle permet également de s’entourer d’investisseurs qui pourront soutenir le projet de par leurs expériences et leurs réseaux.
Par conséquent, une levée de fonds selon la maturité de l’entreprise ne possède pas les mêmes objectifs. Et c’est exactement pour cette raison qu’il existe différent niveau de levée de fonds : Seed, Série A, Série B,…
La première levée de fonds appelé « Seed »(graine) ou l’amorçage correspondent aux premiers investissements externes de la start-up afin de lui permettre de se lancer dans la course. Cet investissement permet souvent de terminer le produit et d’effectuer les premiers recrutements. Ce premier tour de table permet généralement de récupérer entre 200.000€ et 1 million d’euros.
Ensuite arrive (sur son grand cheval blanc) la série A qui est souvent synonyme de forte croissance et qui représente souvent le début de l’internationalisation. Elle désigne des tours de tables entre 1 et 5 millions d’euros. S’en suivent les séries B, C et au-delà. À ce stade la Start-up, déjà bien ancrée sur le marché, souhaite accélérer son développement à l’international et devenir scalable.
La scalabilité c’est juste un petit mot pour te dire que c’est la capacité à passer d’une petite startup à une multinationale. Par exemple, le jeu PokémonGo, qui est mondialement célèbre, lors de sa sortie connaissait d’énormes bugs. Pourquoi allez-vous me demander ? Tout simplement parce que l’application n’était pas prête à supporter autant d’utilisateurs d’un coup. L’application au démarrage n’était donc pas scalable. Sa scalabilité a été réalisée après.
Maintenant si je vous dis Licorne, Minotaure et Reverse Unicorn, cela vous parle ? Mais si je vous disais maintenant que ces êtres mythologiques sont employés dans le monde des start-ups, vous me croyez ? Vous trouvez ça invraisemblable ?
Commençons par le commencement ! Tout a commencé en 2013 lorsque l’expression Licorne est devenue très populaire dans la Silicon Valley. Cette expression est issue de l’analyste américain Aileen Lee, qui décide de regrouper les entreprises présentant plusieurs caractéristiques sous le même nom : les Licornes ou « unicorn ». Cette expression désigne les start-ups valorisées à plus d’un milliard de dollars en bourse. En 2013, les licornes étaient encore très rares, d’où leur nom. Nous retrouvons dans cet être mythologique : Pinterest, Deliveroo, BlaBlaCar…
Le Minotaure quant à lui concerne les start-ups qui lèvent près d’1 milliard de dollars en un seul et unique tour de table. On y retrouve par exemple Flexport, Uber, AirBnB, Juul… Aujourd’hui nous comptons 55 Minotaures dans le monde.
Une Reverse Unicorn est une ancienne licorne qui est désormais cotée en bourse, mais qui contrairement à la licorne a du mal à convaincre les marchés financiers et dont la capitalisation est devenue inférieure à un milliard de dollars. Nous y retrouvons par exemple GoPro qui a perdu 90% de sa capitalisation en 2017.
Le monde fantastique dans les Start-ups : Ces nouvelles espèces de start-ups
Comme vous pouvez vous en douter, il reste encore énormément de lexiques que nous n’avons pas pu voir aujourd’hui ! Suspens suspens ! Vous aurez la suite au prochain épisode ! Et pour satisfaire votre impatience, je vous offre un petit teasing de la saison 2 de « Parler comme une start-up en 20min Top Chrono ».
« LA PROPALE DU CLIENT VIENT DE TOMBER, JE VAIS LE METTRE DANS LE PIPE ! IL FAUT ÉGALEMENT QU’ON TRAVAILLE SUR L’ELEVATOR PITCH »