Presque 1 million de français ont décidé de franchir le pas et de se lancer dans l’aventure. 89% d’entre eux sont d’abord passés par la case “entreprise” avant de réaliser que ce cadre de travail ne leur convenait pas.
Face aux importantes mutations du marché du travail, de nombreuses personnes se questionnent sur leur avenir professionnel. Plus particulièrement les nouvelles générations qui perçoivent en l’indépendance du travail, une véritable liberté au quotidien.
Le phénomène est loin d’être récent, c’est surtout entre 2005 et 2013 que la communauté a grandit de façon exponentielle (plus de 85% à cette période). On imagine qu’avec la situation atypique que nous vivons actuellement ne fera qu’augmenter leur nombre.
Se lancer en tant que freelance signifie que vous avez une spécialité entre les mains ou bien un projet qui tient la route. Il est risqué de se lancer en freelance sans préparation. Ne courez pas au registre du commerce avant d’avoir bien étudié votre projet.
Si vous voulez en savoir plus avant d’effectuer un changement complet, ce guide détaillé devrait pouvoir vous aiguiller.
La flexibilité des horaires, pas de compte à rendre à un responsable, la possibilité de travailler n’importe où en France ou ailleurs, choisir ses projets (enfin, peut-être pas au début), élargir son réseau professionnel, meilleur équilibre de vie… Beaucoup d’arguments en faveur des freelances !
Mais attention, l’aventure ne convient pas à tout le monde. Etre indépendant demande (entre autre) une certaine discipline. Il faut aussi réaliser qu’en travaillant seul, on est seul garant du rendu et de sa réputation... et du coup de son compte en banque.
Si cela peut dupliquer votre motivation et votre implication, cela peut également vous ajouter une pression supplémentaire. Il va falloir apprendre à la gérer. Alors pour chaque mission, il est important d’établir un cahier des charges précis afin de démarrer votre travail rapidement et sans avoir à multiplier les échanges inutiles.
Le choix du statut juridique est une question essentielle pour les freelances. Le statut pour lequel vous opterez va déterminer les cotisations dues et les droits associés (assurance maladie, indemnités en cas d’arrêt maladie, retraite...).
En France, les choix qui s’offrent aux freelances sont :
Les entreprises unipersonnelles :
Pour chacune de ces options, il faut s’inscrire au Répertoire des Métiers ou au Registre du Commerce et des Sociétés, sauf pour le régime Auto Entrepreneur qui est un peu particulier puisqu’il est le seul à développer une activité salariée.
En tant que freelance, vous pouvez également vous associer avec d’autres indépendants pour obtenir d’autres statuts comme celui de Société Anonyme à Responsabilité Limitée (SARL). Pour ce statut, c’est minimum deux personnes, soit un peu plus de contraintes, mais aussi d’autres avantages comme celui de rassembler plus de compétences au sein d’une même société.
Et oui, pas si facile… Mais nous pouvons aussi vous aiguiller dans cette décision chez Urban Linker, car nous étendons maintenant nos services aux freelances et aux entreprises cherchant des missions spécifiques.
Devenir freelance impose de se familiariser avec tous les aspects de la gestion d’entreprise.
C’est là que le mal de crâne apparaît… Mais pas de panique, vous avez des organismes comme Pepit ou Shine pour tout prendre en charge.
Il existe trois principaux dispositifs d’aide à la création d’entreprise pour ceux qui démarrent une activité de freelance :
Info importante : lorsque vous pouvez percevoir des allocations d’aide au retour à l’emploi suite à la rupture de votre contrat de travail, le choix de votre statut juridique et de votre régime fiscal est déterminant si vous voulez continuer à les percevoir après la création de votre entreprise.
Besoin de networker et faire connaître son offre !
Les options qui s’offrent à vous sont nombreuses. Cela peut passer par l’intégration d’un réseau de freelances, de rencontrer d’autres indépendants en afterwork ou dans des meetups (ou alors des e-conférences) qui exerce dans le même secteur que vous ou par un workshop lié à votre activité.
En toute logique, cette étape fait partie de votre stratégie globale de communication. Etre freelance, ça passe donc aussi par faire sa propre promotion, du moins jusqu’à ce que vous ayez une clientèle établie.
Le plus difficile, c’est souvent d’attraper le premier client, mais normalement, une fois que c’est fait, le reste suit tout seul, surtout si vous mettez toutes les chances de votre côté en vous inscrivant sur des plateformes et en faisant un maximum de networking.
Rencontrer le plus de monde possible vous permettra de :
Pensez bien à mettre en avant votre site ou portfolio pour mettre en avant vos compétences et vos projets - étape essentielle pour que vos futurs clients puissent se projeter et décider s'ils vont vous confier leur prochain projet.
Il existe de nombreux sites spécialisés dans les missions pour freelance, où vous pourrez répondre également à des offres de mission. Inutile de vous inscrire sur des dizaines de plateformes, il faut sélectionner les plus performantes d’entre elles. N’oubliez pas d’utiliser les réseaux sociaux professionnels, de mettre à jour votre profil et d’y prospecter.
Vous pouvez également contacter Urban Linker pour vous aider à trouver des missions !
D’ailleurs, nous avons enregistré le dernier webinar où Gaëtan vous explique tout sur les premières étapes pour vous lancer. Regardez la vidéo ici !