LES MAUVAIS DÉVELOPPEURS
Si vous êtes débutant en code et que vous vous posez la question existentielle « suis-je un bon ou un mauvais développeur ? », c’est que vous n’êtes pas encore assez bon #joke. Ne vous découragez pas en pensant qu’il existe des caractéristiques précises qui définissent un « bon développeur ». Si vous êtes conscient de cela c’est que vous êtes déjà en progression. Ceci dit, commençons par comprendre quels sont principales typologies de mauvais développeurs :
- Le codeur solitaire : celui qui a généralement du mal à s’adapter au travail d’équipe et travaille bien souvent sur des projets à courte durée de vie. Il pourrait venir entraver la dynamique de travail d’un groupe.
- Le fast dev’ : parfois trop pressé par le résultat, il a tendance à mettre des fonctionnalités en production beaucoup trop rapidement. Les gens qui ne s’y connaissent pas en code pensent peut-être qu’il s’agit d’un codeur rapide et efficace mais « les vrais » savent ce qu’il en est
- Le développeur désordonné, illisible : la construction de code rapide peut parfois tourner au fiasco total (notamment si la structure est inexistante). Ce genre de code peut être appelé le « code spaghetti » car totalement confus et impossible à séparer et croyez-moi, il n’est pas aussi savoureux qu’il n’y paraît !
- Le développeur « je s’occupe de tout, tu s’occupes de rien » : c'est-à-dire celui qui jamais besoin d’aide et encore moins de leçons à recevoir des autres
- Le développeur « tranquille » : il n’excelle pas par son travail dans une team mais ça lui va
LE BON DÉVELOPPEUR
Après avoir longuement abordé le sujet, vous avez surement idée de ce qui fait un bon développeur !
Le très bon dev’ et ne vous sentez pas offensé par les termes « très bons » car les meilleurs sont en réalité ceux qui n’ont pas besoin de conseils. Il en existe deux sortes :
- Le performeur : c’est celui qui ne cherche pas qu’à résoudre un simple problème mais qui s’efforce de réfléchir à la meilleure manière de procéder. Il est motivé par les défis et avance au rythme des challenges. En quête permanente de renouvellement, il est « drivé » par le dépassement de soi et est réfractaire à la facilité, aux tâches rébarbatives.
- Le développeur qu’on devrait tous avoir dans sa team : chez cette personne, on retrouve des caractéristiques similaires au premier profil. Amoureux du code et de nature très curieuse, il n’est toutefois pas nécessairement aussi productif. Il sait cependant avoir le mot qui fait plaisir vis-à-vis du travail de ses collègues, prend l’initiative de documenter les choses et commentent son code à juste dose. Simples mais efficaces, ces attentions s’avèrent être d’une grande aide pour le reste de l’équipe. Il sait contribue indéniablement à la synergie du groupe
CONCLUSION
Finalement, nous avons tous les compétences pour devenir de bons devs ! Il faut peut-être beaucoup de talent et une passion innée pour devenir un serial killer en développement mais quiconque s'intéresse à la programmation et cherche à résoudre les problèmes plutôt que de les contourner peut être un «bon» programmeur. Si vous ne voulez pas devenir un bon codeur, alors personne, pas même un grand mentor ne pourra vous transformer.