L’open space, c’est comme ça *pouce en l’air* : ça développe l’esprit d’équipe, ça fluidifie la communication entre collègues et teams, ça transforme les heures de bureau en un moment convivial et joyeux… Mais ça peut aussi devenir un enfer si les gens ne respectent pas quelques règles de base. Certaines peuvent te paraître évidentes (captain obvious speaking), mais rappelons-les toutes, juste au cas où.
Parce que manger du poisson vapeur le midi, c’est très bien. Mais si tu le mets au micro-ondes ne serait-ce que 15 secondes, tu peux être sûr(e) de récolter douze réflexions dans la demi-heure qui suit, de type « eh mais ça sent la marée là nan ? ». Soit tu gobes ton filet de cabillaud à la vitesse grand V et tu pries pour que personne ne se rende compte que c’est toi le/la coupable, soit tu assumes fièrement ton régime alimentaire minimaliste et tu te dénonces, à tes risques et périls (prépare-toi à subir le courroux de tes collègues pour le reste de la journée). Autre option beaucoup plus viable : mange des choses qui ne sentent pas la mort le midi. S’il-te-plaît.
Un open space est, comme son nom l’indique : ouvert. Et comme les ondes sonores ont la fâcheuse tendance à voyager lorsqu’elles ne rencontrent pas d’obstacle physique, cela veut dire que… tout le monde t’entend. Alors évite de parler trop fort au téléphone (même si tu n’entends pas bien la personne au bout du fil), utilise des écouteurs pour écouter tes petits sons préférés (a-t-on encore besoin de le préciser ?), et arrange-toi pour que tes snacks ne soient pas trop croustillants, sous peine de recevoir moult regards noirs et soupirs exaspérés de la part de tes petits camarades.
Ça arrive à tout le monde d’avoir des petits moments de fragilité ; peut-être que ton chien est mort, que tu ton / ta cher(e) et tendre t’a quitté(e) comme un(e) malpropre, ou que tu es déjà à découvert (alors qu’on est en début de mois, dur)… La règle d’or est la suivante : évite de lâcher du lest en public.
Personne ne t’empêche d’en discuter avec les collègues dont tu es proche (ou même ton manager), mais ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est de dégoupiller devant tout le monde, en se mettant par exemple à hurler sur le/la stagiaire (alors que ce n’est pas sa faute, au fond). L’équilibre d’un open space est fragile, et doit être protégé à tout prix, notamment en apprenant à évacuer son stress autrement qu’en le déversant sur les autres.
Entre deux batailles de nerf, il arrive que certains aient besoin de remplir leurs objectifs (tu sais, pour éviter de se faire renvoyer et de devoir aller pointer à Pôle Emploi…). Apprends à reconnaître les signes d’une personne qui ne veut pas être dérangée : épaules voûtées, regard sérieux, écouteurs sur les oreilles… Dans ces cas-là, aller lui tapoter sur l’épaule pour savoir s’il/elle a vu le match hier n’est pas la meilleure idée.
Parce que personne n’a envie de travailler 9h par jour à côté de quelqu’un qui tire la tronche en permanence, souviens-toi aussi que l’une des plus grandes joies de l’open space, c’est de pouvoir partager de bons moments de convivialité avec tes collègues adorés.
Si tu ne t’imagines pas une seule seconde qu’il soit possible de passer du bon temps avec eux, peut-être que tu devrais leur laisser une chance de te prouver le contraire… Ou peut-être que tu n’es tout simplement pas (encore) dans l’équipe qu’il te faut ! Consulte nos offres de job ou dépose ta candidature spontanée pour que l’on t’aide à trouver et intégrer LA team de tes rêves !
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