Depuis quelques années, le métier de recruteur est en plein essor. Les dirigeants prennent enfin conscience du fait que pour qu’une équipe soit aussi efficace que possible, ses membres doivent non seulement être compétents (ce qui paraît évident), mais aussi partager les mêmes valeurs et adhérer à la culture d’entreprise (ce qui est bien plus complexe qu’il n’y paraît).
N’étant pas moi-même chargée de recrutement mais évoluant en leur compagnie au sein d’Urban Linker, j’observe, j’enquête, et je perce la bulle de mystère qui entoure encore cette profession.
C’est pourquoi je me sens tout à fait légitime pour écrire ce billet et dire tout haut : chasseurs de têtes, vous êtes trop chouettes. (OK la rime était peut-être de trop). Debrief sur un métier en plein boom.
Pas besoin d’être savant pour détecter si les compétences apparaissant sur un CV correspondent ou non à un poste donné. Là où le recruteur intervient vraiment (et brille), c’est dans la tâche beaucoup plus subtile qui consiste à analyser le candidat, scruter sa personnalité, détecter ses envies, ce qui le motive et ce qui au contraire l’irrite et le dérange.
L’objectif d’un chasseur de têtes est double: trouver pour le compte de ses clients des candidats de qualité apportant une réelle valeur ajoutée à leur entreprise, mais aussi offrir à une personne (en recherche de job ou non) une opportunité professionnelle lui correspondant, tant sur le plan professionnel que personnel. Que se cache-t-il derrière cette phrase qui sonne un peu trop comme un slogan publicitaire ?
Concrètement, le quotidien d’un chasseur de têtes s’articule autour de la gestion de son portefeuille clients d’une part et des candidats d’autre part. Avec les premiers, il définit le profil du candidat recherché, et les caractéristiques du poste à pourvoir. Une fois ces informations retenues, il peut lancer sa chasse : LinkedIn, Viadeo, Twitter, CVthèques… les moyens sont nombreux pour trouver des profils qui correspondent au poste.
Le recruteur rencontre ensuite les personnes qu’il a sélectionnées, et discute avec elles de leur parcours, de leurs envies professionnelles, tout en évaluant leur personnalité pour voir si elle correspond bien au profil défini avec le client.
Des gens. Des rencontres, des échanges, du conseil. D’abord avec le client, qui a déjà en tête le genre de personne qui correspondrait au poste et à son équipe. Puis avec les candidats, qui ont chacun une histoire, des expériences et une vision différentes. Après avoir creusé en détail tous ces aspects, le bon recruteur saura faire correspondre tel candidat à telle offre, comme s’il était la pièce manquante d’un puzzle.
La reconnaissance est immédiate : un candidat heureux de son nouveau job, un client satisfait de son nouvel employé, sont autant d’occasions pour le recruteur de se faire féliciter. Et quand on y pense, il existe assez peu de métiers où l’on se fait remercier aussi souvent d’avoir fait son travail.
Un aspect aussi axé sur l’humain implique forcément autre chose : lorsqu’il s’agit de la rencontre entre une entreprise et un candidat, il faut savoir lâcher prise et accepter que l’on n’a pas le contrôle sur tout. Chacun reste libre de sa décision, et s’il arrive parfois au recruteur d’endosser la casquette de conseiller d’orientation / de coach de vie, il n’est dans l’intérêt de personne de pousser un candidat à accepter une offre qui ne lui correspond pas ; le bon recruteur saura quand se taire et passer à autre chose.
L’expérience te tente ? Plusieurs formations te permettront de devenir chasseur de têtes : une école de commerce, une formation RH couplée à une forte appétence commerciale, ou, dans le cas de cabinets spécialisés, un background dans le métier que tu t’apprêtes à chasser…
Dans tous les cas, en plus d’un grand sens de l’écoute et d’un certain flair pour cerner les gens, avoir de très bonnes qualités d’expression (orale comme écrite) est impératif, car il faut savoir parler du poste au candidat, puis du candidat… au client ! Un minimum d’éloquence est donc nécessaire. Un chasseur de tête est très autonome : chacun gère ses candidats, ses clients, bref son propre business, et le volume de travail abattu dépend uniquement de la motivation de chacun. A la manière d’un commercial, la rémunération suit en fonction !
Les opportunités après une expérience dans le recrutement sont nombreuses. Il n’est pas rare qu’un chasseur de tête se fasse lui-même recruter par un client pour devenir talent acquisition manager. Les fonctions RH attirent, car c’est la suite logique d’une carrière axée sur l’humain, mais ce ne sont pas les seules options : beaucoup de recruteurs décident de se mettre à leur compte et montent eux-mêmes leur cabinet (assumant ainsi des fonctions plus managériales et moins opérationnelles). Une bonne partie d’entre eux, stimulée par l’aspect commercial du métier, s’oriente vers des métiers de business developer ou d’account manager.
Beaucoup de jeunes travailleurs souhaitant à terme monter leur propre boîte se félicitent d’être passés par la case du recrutement : avec une telle expérience, il leur est plus facile de savoir s’entourer des bonnes personnes pour faire décoller leur business.
Si tu as envie de tenter ta chance, envoie ton CV à contact@urbanlinker.com et rejoins la team Urban Linker ! ;)