Le digital est un milieu en perpétuelle évolution et les différents métiers qui constituent son environnement n’y échappent pas, dans un souci de performance ils doivent s’adapter au fur et à mesure aux différents besoins des start-ups. C’est donc au tour du marketing digital d’évoluer vers le growth hacking. Mais, qu’est ce que le growth hacking ? Et surtout qui est le growth hacker ?
Pour faire simple, le growth hacker est un centaure, mi-marketeur, mi-ingénieur. Son objectif principal au sein de l’entreprise est la croissance, la croissance la plus rapide et la plus fulgurante possible, tout en la rendant pérenne. L’idée principale est de mettre en place des actions qui peuvent être axées aussi bien sur la technique que sur le design ou encore sur l’expérience, ces actions auront pour but de faire office de véritable entonnoir pour les utilisateurs et de rendre le produit le plus attractif possible à leurs yeux.
Le growth hacking est donc le marketing du futur, un marketing adapté au digital qui connaît parfaitement les besoins de ses clients, grâce à une compréhension quasiment individuelle de ces derniers. Le growth hacking va permettre de tester, mesurer, affiner et surtout automatiser des actions et des processus.
Quelle que soit la phase de maturité de la start-up le growth hacker va se focaliser et garder comme objectif ce que l’on appelle le « AARRR » pour : Acquisition, Activation, Retention, Revenu, Referral.
Contrairement au Webmarketeur qui n’est pas toujours en capacité de mesurer exactement la portée et les retombées de ses actions, le growth hacker, lui, s’adonne à mettre en place des actions mesurables et traçables pour comprendre exactement ce qui ne fonctionne pas et ce qui peut-être amélioré dans le processus. Par exemple, un funnel de conversion qui n’est pas assez optimisé peut faire perdre des clients à un site Ecommerce. Le growth hacker grâce à ces nombreux outils et a l’interprétation des données, sera capable de comprendre exactement où est le point de rupture. Il va ensuite trouver un « hack », c'est-à-dire mettre une action en place, qui peut aussi bien aller du changement de couleur d’un bouton, à la création totale d’une nouvelle landing page. Ce hack va permettre d’augmenter la conversion et la rétention des utilisateurs et donc de booster la croissance de l’entreprise.
Les données et l’analyse de ces dernières sont parties intégrantes du job, chaque décision prise l’est en fonction des chiffres, elle est donc rapidement quantifiable pour savoir s'il faut l’intégrer ou en trouver une nouvelle.
La plupart des Growh Hacker ont aussi de bonnes notions dans certains langages informatiques, une aisance technique qui leur permet de savoir ce qu’il est possible de modifier directement sur le site sans avoir à passer par des développeurs. Un gain de temps considérable quand on sait que pour une startup le plus important est de mettre en place, on regarde après ce que ça donne ;).
Les start-ups ont une structure plus flexible et sont en recherche constante de croissance, c’est pourquoi ce type de profil est pour l’instant majoritairement recherché par des jeunes pousses. Mais, les entreprises dites plus classiques suivront le train pour rester compétitives et surtout pour adapter leur produit.
Il est donc temps, pour vous, webmarketeur d’aujourdhui, de devenir le growth hacker de demain et de ne pas rater ce virage digital.
3 exemples de growth hack qui ont fait le succès d'entreprises aujourd’hui mondialement connues :