Pour télecharger notre étude de salaire des profils tech en région c'est juste ICI !
L’ancien secrétaire d’État chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, déclarait en 2018 devant un parterre d’entrepreneurs de la French Tech que nous devions “cesser de parler de la nouvelle économie” quand nous évoquions l’écosystème digital. Puis, s’adressant aux entrepreneurs présents dans l’audience, il terminait ainsi : “aujourd’hui, vous êtes l’économie !”.
Cette intervention illustre parfaitement la transformation digitale que l’économie est en train de vivre depuis plusieurs années. A l’échelle européenne, l’écosystème startup français joue un rôle majeur dans cette dynamique.
L’actuel secrétaire d’État chargé du Numérique, Cédric O, le dit sans ambage : “le premier goulet d’étranglement pour la croissance des entreprises françaises du numérique, c’est le recrutement”. Les initiatives destinées à résoudre cette problématique sont multiples. C’est par exemple devenu une des missions clés de France Digitale, la grande association du Numérique français.
En tant que cabinet de recrutement spécialisé dans cet écosystème, nous sommes témoins de la guerre des talents inhérente à cette digitalisation de l’économie. Elle concerne tous les postes sur lesquels nous intervenons : développement informatique, product management, sales et marketing.
Fondée sur notre travail quotidien et les recrutements que nous effectuons, cette étude des salaires propose une vision empirique des tendances de marché et des fourchettes de salaire observées pour les postes en startup et PME innovantes.
Urban Linker s’est établi dans les régions depuis maintenant plus de 4 ans. Il faudra noter que les fourchettes qui apparaissent tiennent compte des critères suivants : expérience, technologie, langage dominant et responsabilités (ex : Lead, architecture).
Nous avons observé un vrai phénomène de migration “régions vers Paris” mais surtout “Paris vers régions”. Nous étudierons ce point particulièrement dans un prochain article de notre blog !
La localisation est un facteur important dans cette étude. Les observations reportées concernent les principales métropoles françaises, qui représentent plus de 95% des recrutements effectués - soit dans des villes de + 200 000 habitants.
4% des recrutements dans des villes comprises entre 130 000 et 200 000 habitants et 1% dans des villes de moins de 130 000 habitants.
Comme l’année précédente, nous observons des variations de salaire allant de +7,5% à -7,5% selon les villes où les recrutements sont effectués. Ainsi, pour des villes comme Lyon, Bordeaux, Nantes, Lille, il sera plus pertinent de se référer à la moitié haute de la fourchette.
Les villes comme Rennes, Toulouse, Nice, Grenoble, Marseille, Aix-en-Provence se situent sur la médiane. D’autres villes comme Saint-Etienne, Montpellier, Strasbourg, Dijon, se trouvent entre la médiane et la partie basse de la fourchette.
Nous l’avons déjà évoqué, il existe une tendance qui consiste à spliter les équipes en deux ou plusieurs parties. Ainsi, il devient de plus en plus fréquent de rencontrer des entreprises disposant d’une équipe basée en IDF et d’une autre basée en région.
Les tendances technologiques observées en région sont assez proches des observations de notre étude en IDF.
Les études Github de popularité des langages, tout comme l’index PYPL, nous montrent que JavaScript est devenu un langage incontournable à l’échelle globale. Il est suivi par une communauté importante et offre l’immense avantage de pouvoir créer une application web de A à Z – grâce à ses nombreux frameworks et librairies front-end et au langage Node.js côté serveur. Il permet désormais de développer une app mobile avec React Native (cf. le paragraphe Développeur mobile).
La demande côté entreprise connaît une forte croissance depuis 2 ans. Les profils de développeurs spécialisés sur le langage JavaScript sont fortement pénuriques, qu’ils soient orientés front-end, back-end (avec Node.js donc) ou fullstack. Il est important de noter que la demande croissante pour ces technologies est aussi observée du côté des candidats, qui vont facilement se tourner vers des frameworks ou librairies.
Dans les boîtes tech que nous accompagnons, le même trio de frameworks front-end continue de phagocyter le marché : Angular, React et Vue.js. Les autres nous semblent anecdotiques. Dans les startups, Angular est en déclin depuis plusieurs années et la tendance s’est confirmée en 2019. En revanche les développeurs issus des gros éditeurs de logiciels et des ESN travaillent majoritairement avec Angular. C’est aussi un framework qui nous semble être utilisé par des développeurs en moyenne plus expérimentés que ceux qui utilisent React ou Vue.js. Ces deux derniers frameworks sont désormais quasi autant utilisés l’un que l’autre en startup, Vue.js ayant continué de rattraper son retard l’an passé.
A la lecture de nos données de 2019, la différence de salaires entre les développeurs front-end et ceux qui codent uniquement en Node.js nous semble très légère, mais pas insignifiante – en particulier pour les salaires des profils juniors. Nous remarquons aussi que lorsque les profils Node.js se seniorisent, il est rare qu’ils se cantonnent à la partie serveur d’une application web : ils deviennent fullstack.
Assez logiquement, la maîtrise de Node.js en plus d’un framework front-end favorise des salaires plus élevés que la moyenne. Du fait d’une demande très forte de la part des startups, les profils fullstack JS sont en effet parmi les plus pénuriques du marché tech. L’expertise d’un Lead fullstack peut facilement dépasser les 50k€ annuels.
Notons tout de même qu’une expertise purement front - à un niveau senior ou Lead développeur - est de plus en plus valorisée de la même manière que celle des profils fullstack.
Enfin, les profils les plus pointus et les plus à jour sur le riche écosystème JS accèdent aux salaires les plus élevés. La maîtrise de TypeScript, Babel et des normes EcmaScript (ES6+) permet notamment de valoriser sa rémunération.
Nous pensons qu’il n’y aura pas de chamboulement parmi les frameworks JS les plus utilisés dans les startups. Ceci dit, si Ember.js que nous voyons (rarement) depuis quelques années n’a jamais percé, nous commençons à entendre parler de Svelte.js. Une techno à surveiller dans les mois à venir donc ! La forte demande de ce type de profils entraîne logiquement une pénurie. Pénurie qui se traduit par une hausse des salaires vs. 2018, notamment pour les profils juniors et confirmés. À expériences égales les développeurs spécialisés sur l’environnement JavaScript perçoivent une rémunération plus élevée que les développeurs spécialisés sur des langages comme le PHP, le Java ou encore le C#.
C’est le langage le plus communément choisi par les entreprises lorsqu’il s’agit de coder une web app. Il est relativement aisé à prendre en main, mature, performant et son écosystème est riche. La communauté de développeurs est aussi la plus peuplée en France de manière générale, d’autant que Symfony est un framework français – créé par SensioLabs. Bref, c’est une techno parfaitement adaptée au développement web et rassurante lorsqu’il s’agit de recruter.
L’année dernière, ce sont encore des développeurs PHP que nous avons le plus recruté pour les startups françaises (hors IDF). Les demandes visaient majoritaiement deux frameworks : Symfony et Laravel. Tous les autres sont très peu utilisés par nos clients. A noter que la tendance 2020 est à l’interopérabilité des frameworks de PHP. Cela signifie que le passage d’un framework à un autre pour un développeur sera simplifié – une bonne nouvelle pour le recrutement de profils !
L’analyse des salaires moyens des développeurs PHP est en trompe l’œil. Il existe certes un nombre important de développeurs sur le marché, mais le niveau technique moyen des développeurs PHP est très hétérogène, avec de fortes variations de salaires à niveau d’expérience égal. Cet écart est également influencé par les technologies de type “Content Management System“ ou “CMS”, encore majoritairement utilisées par les agences web et digitales, et codées en PHP pour la plupart. En 2020, on retrouve parmi les plus connues WordPress, Drupal, Magento et Prestashop qui se partagent le marché.
Ainsi, les rémunérations sont globalement moins élevées que pour la plupart des autres langages de notre étude. Toutefois, cette remarque devient fausse pour les profils qui proposent une expertise forte : maîtrise fine de Symfony ou Laravel, connaissances front-end, expérience de la forte volumétrie, expérience en production sur une appli SaaS ayant connu un fort scaling, compétences DevOps, expérience de lead d’une équipe, etc. Les salaires des meilleurs profils sont alors alignés avec ceux des autres technos.
Systématiquement associé à son framework Rails, dont la version 6 est d’ailleurs sortie en 2019, Ruby ne suit pas la même tendance que Paris en région. Selon nous, peu d’entreprises font le choix de baser leurs applications sur ce langage, soit par méconnaissance de la technologie, soit par difficulté à trouver des profils experts.
Nous n’avons pas assez de données en interne pour établir une fourchette cohérente sur les profils juniors, c’est pourquoi vous noterez que les rémunérations commencent pour des profils confirmés.
Certaines formations, comme Le Wagon, ont démocratisé l’apprentissage du langage auprès d’une population plus large, offrant ainsi un vrai apport de nouveaux talents sur le marché – notamment sur des positions juniors. Toutefois, la majorité des startups que nous aidons nous mandatent pour des postes de développeurs confirmés et préfèrent des ingénieurs qui ont suivi un cursus en informatique et qui présentent plus d’expérience en production. Nous recommandons aux candidats qui suivent un coding bootcamp type Le Wagon de profiter de leur première expérience pour monter en puissance auprès d’un tech Lead solide : production, best practices, etc.
Les quelques entreprises ayant choisi ce langage comme base n’ont pas pour autant plus de facilités que les autres à recruter. La communauté de développeurs Ruby reste relativement restreinte, ce qui complexifie davantage la recherche de ce type de profils. Elle induit aussi des fourchettes de salaire sensiblement plus élevées que les moyennes pour d’autres langages.
Malgré un mouvement vers l’open-source de plus en plus affirmé, les technologies Microsoft ne sont pas les plus répandues chez les acteurs de la tech que nous accompagnons. Peut-être la conséquence d’une certaine complexité de lecture du très divers écosystème Microsoft ?
Toutefois, les startups qui développent leur app sous Microsoft le font de plus en plus avec la version .NET Core. Si les développeurs Microsoft demeurent nombreux au sein de certaines ESN ou dans des grands groupes, beaucoup d’entre eux ne sont pas forcément familiers avec le développement Microsoft orienté web au profit d’applications de type client lourd. Les profils qui maîtrisent .NET Core sont donc pénuriques et leurs salaires assez comparables à ce que nous observons pour d’autres langages web.
L’année passée, Microsoft a annoncé la sortie d’une version unique de .NET (.NET 5), prévue pour novembre, avec plusieurs améliorations à la clé, notamment en termes d’uniformisation des développements sous Microsoft. Il sera intéressant d’observer si cela booste l’attractivité du langage au sein de l’écosystème startup, ainsi que l’impact éventuel sur les salaires.
Les avantages et la maturité de Java en font toujours un langage extrêmement rassurant et répandu, associé à une communauté forte et des performances élevées. Toutefois, lorsqu’il s’agit du développement d’applications web, nous observons que ce n’est pas le langage le plus largement choisi par les sociétés que nous accompagnons, loin de là. En effet, la vitesse de développement n’est pas l’atout principal du langage, ce qui constitue un frein pour les startups qui ont souvent besoin de sortir rapidement une app.
A noter que la plupart des recherches de profils Java qui nous sont confiées ont une orientation fullstack : majoritairement Java/Angular.js et parfois Java/React.
Si le nombre de développeurs Java est plutôt important, beaucoup d’entre eux viennent d’ESN et/ou de grands groupes dans les secteurs de la banque et de l’assurance, par exemple. Il existe donc un certain décalage entre ces sociétés et les startups, que ce soit dans la culture d’entreprise ou la manière de travailler.
Les salaires nous apparaissent très légèrement inférieurs en moyenne avec ceux observés pour les autres langages de programmation. Nous observons notamment qu’un Lead Developer Java ne touche en moyenne qu’1k€ de plus qu’un profil sénior.
Le langage Python est toujours autant utilisé par les ingénieurs data puisque les librairies scientifiques utilisées en data science sont souvent codées en Python. En revanche, si un nombre certain de startups continuent de développer leurs applications SaaS en utilisant Python et ses frameworks (majoritairement Django ou Flask), il nous a semblé que les demandes étaient moins nombreuses que les années précédentes. Cela s’explique en partie par la popularité croissante de certains autres langages back – nous pensons à Golang par exemple – et des performances pures un peu en-deçà de langages concurrents pour les applications web.
Le marché reste tendu dès lors qu’il s’agit de recruter des talents d’un niveau avancé. Les fourchettes de salaires observées se situent dans la moyenne, comparées aux différents langages de notre étude.
Le langage de Google fait son apparition cette année dans l’étude des salaires tech en région. Ce qui signifie que nous disposons de suffisamment de données pour les faire apparaître ici. Les entreprises qui nous mandatent pour des recherches de développeurs Go font souvent face à de gros enjeux de performance (multithreading, connexions simultanées, pics de charge, etc.).
Les architectures sont aussi de plus en plus orientées micro-services. Cela favorise l’adoption de Go dans les stacks technologiques de certaines entreprises – dans des domaines tels que la FinTech ou les réseaux sociaux par exemple.
La communauté de développeurs Go demeure restreinte en France mais elle est en croissance et, si le langage ne plaît pas à tout le monde, il emporte une adhésion forte de la part de sa communauté.
Les profils juniors que nous recrutons pour travailler sur du Go n’en ont souvent jamais fait en école, mais plutôt en stage et/ou lors de projets personnels. Le langage étant assez nouveau dans les environnements de production en entreprise, la plupart des profils expérimentés viennent de langages bas niveau comme C et C++ et sont passés sur Go en s’intéressant aux technos Google. Ils trouvent avec Go un langage très performant et plus aisé à prendre en main que C et C++.
Aujourd’hui, les profils juniors sont recrutés à des salaires comparables à ceux d’autres langages web. Certains rares développeurs présentent plusieurs années d’expérience en production sur Go, avec de forts enjeux techniques.
Il convient de préciser que nous n’avons pas analysé, dans cette étude, les salaires des développeurs qui conçoivent des applications mobiles hybrides, avec des technos telles que Ionic, Cordova, PhoneGap. En effet, nous n’avions que trop peu de data sur ces profils car nous ne sommes quasiment jamais sollicités pour des recherches de ce type – sans doute parce que la demande est moindre.
Les fourchettes de salaire indiquées concernent donc les développeurs d’applications mobiles natives, iOS et Android. Aujourd’hui, la quasi-totalité des startups utilisent les langages Swift pour iOS et Kotlin pour Android. Ces deux langages remplacent progressivement Objective-C et Java pour Android.
Nous remarquons que les développeurs mobiles dans les startups sont effectivement moins nombreux que les développeurs web. La demande en recrutement est donc parallèlement plus faible.
Les fourchettes de rémunération que nous observons sur les langages mobile en natif sont étonnamment très proches de celles observées pour les développeurs front-end.
Nous évoquions déjà React Native lors de notre dernière étude de salaires. La tendance n’est donc pas toute nouvelle mais elle se confirme. De plus en plus de startups font le choix de cette techno aux performances proches de celles des applications mobiles natives, tout en se basant sur un code multi-plateformes. Son succès est incontestable dans l’écosystème tech mais nous avons encore trop peu de données pour établir des fourchettes de salaires que nous jugeons pertinentes. En revanche, il apparaît clair que c’est un des marchés les plus pénuriques que nous connaissons – peut-être même le plus pénurique pour les profils les plus confirmés. En effet, la techno est récente (2015) et les profils experts, très rares, font souvent le choix de travailler en freelance.
Enfin, si nous le mentionnions aussi lors de notre précédente étude de salaires, le framework Flutter – open-source, basé sur le langage Dart et sorti par Google en 2018 – n’a pas encore percé dans l’écosystème tech Français. Gageons tout de même que la tendance devrait prendre de l’épaisseur cette année et devenir un concurrent sérieux de React Native.
L’automatisation de la mise en production du code et, plus largement, l’industrialisation des environnements de développements sont des problématiques que toutes les startups connaissent en grandissant. Certaines d’entre elles privilégient la mise en place d’un environnement de production le plus clean possible dès le début du développement de leur produit. Dans la plupart des cas, néanmoins, la phase d’industrialisation se produit dans un second temps : c’est à ce moment qu’un (premier) profil DevOps est recherché.
La demande n’a pas faibli et la tension sur ces profils nous semble même s’être renforcée. Les candidats qui ont instauré une culture DevOps dans une startup en croissance sont particulièrement recherchés. Cela se valorise dans le positionnement salarial. De même, la maîtrise de certains outils et technologies a une influence positive sur le salaire : Docker, Kubernetes, Grafana, Prometheus ; la liste est longue !
Le Chief Technical Officer est le responsable de la tech au sein d’une startup, c’est un titre de poste qui peut facilement induire en erreur. En effet, derrière une même dénomination, il peut y avoir des écarts très importants entre plusieurs CTO en termes de rôle au sein de la startup, de taille de l’équipe technique gérée, d’années d’expérience et de rémunération.
Chez Urban Linker, nous recrutons des CTO de startups encore relativement early stage, qui commencent à accélérer et qui ont souvent besoin d’internaliser la tech – gérée jusqu’alors par des freelances ou une agence par exemple. Le CTO recruté doit alors être un profil qui a des compétences proches de celles d’un lead développeur : une bonne capacité à faire des choix de technos et d’architecture, la capacité et la volonté de mettre encore les mains dans le code (il est hands-on), une expérience de lead technique auprès d’une équipe de développeurs. C’est d’ailleurs souvent l’évolution de carrière que recherche un tech lead. En fonction du niveau d’expérience du profil, les salaires peuvent alors osciller entre 55k€ et 80k€ annuels (i).
Lorsqu’une startup a connu une grosse phase d’accélération, avec une équipe technique déjà fournie et structurée, les enjeux pour un CTO ne sont plus les mêmes. En général, il ne code plus du tout - il est hands-off. Il est plutôt un manager qui apporte une vision macro à ses équipes et est garant du bon fonctionnement de la tech. Souvent, il est tourné vers l’extérieur (évangélisation, participation à des meetups, etc.), s’occupe du recrutement et participe à la stratégie de la startup – en lien avec les fondateurs, voire les investisseurs. Au sein de l’écosystème tech qui est notre cœur de métier, ces profils plus expérimentés sont payés en général entre 80k€ et 100k€ (ii). A noter que certains profils de très haut niveau, recrutés par certaines startups à très forte ambition, peuvent largement dépasser cette barrière des 100k€.
La distribution de parts de l’entreprise au sein du package salarial – très souvent sous forme de BSPCE – est fortement recommandée pour ces postes.
Prenons de la hauteur sur ce profil en commençant par établir que les “purs UX” devront considérer la fourchette haute de l’étude et inversement pour les profils UI. Pourquoi ? Contrairement au marché UX en pénurie de bons candidats, le secteur UI est très concurrentiel. Un graphiste ou un infographiste peut se qualifier de UI et, dès lors, le salaire d’un junior commence en général autour de 24/25k€.
A noter également une différence de rémunération entre les startups, qui développent un produit type SaaS, et les agences. Ces dernières donnent l’opportunité de travailler sur des projets divers, qui sont plus souvent des sites web que des applications, mais proposent des salaires plus bas. Nous en avons donc tenu compte dans cette étude.
Si vous avez la double compétence UX/UI, avec une vraie expertise sur la création d’interface et l’architecture de l’information, c’est un avantage indéniable en termes de rémunération. De plus en plus de profils UX conjuguent aussi leurs compétences avec une partie intégration HTML/CSS, voire un peu de développement front pour animer l’app. On parle parfois de “creative technologists”.
En startup, les profils UI focalisés sur la créa des produits web et/ou mobiles, avec une vraie expertise sur le design d’applications SaaS sont parfois nommés “Product Designer”. Certaines compétences peuvent être particulièrement recherchées, comme le motion design par exemple.
La VR par exemple, qui a fait couler beaucoup d’encre l’année dernière. De nouvelles technologies viennent sans cesse inonder le marché et offrent aux consommateurs de nouvelles expériences. Si l’on veut s’adapter aux nouvelles habitudes clients, il faut une personne qui puisse rendre le produit ou service modulable. Et pour offrir une expérience unique, l’application devra être simple (minimaliste ?), responsive et, dans certains cas, ludique.
Notre étude s’appuie sur l’ensemble des recrutements réalisés pour nos clients en 2019 sur le territoire français (hors IDF), les recherches et entretiens menés par nos consultants spécialisés, ainsi que l’analyse précise de notre base de données.
Nous avons traité les données récoltées en tenant compte des écarts-types et des données aberrantes.
Les fourchettes de salaires proposées sont donc fondamentalement empiriques. Si elles nous paraissent illustrer le marché de manière cohérente, elles sont aussi purement indicatives et ne sauraient être utilisées comme référence lors d’une négociation salariale.
En effet, outre les critères que nous avons retenu pour notre étude (type de poste et niveau d’expérience), de nombreux autres paramètres entrent en jeu lorsqu’il s’agit de définir un salaire : secteur d’activité, type de société, phase de financement, background académique, dernière rémunération perçue, etc.
Les rémunérations sont exprimées en milliers d’euros (k€) et correspondent au brut annuel avec, le cas échéant, la partie variable attribuée pour le poste.
Dans cette étude, nous trouvons :
> une analyse de 500+ salaires répartis sur le secteur du Digital
> les grilles de rémunération par poste et par niveau d’expérience
> les métiers les plus recherchés
> les tendances marché d’un point de vue du recrutement